J'ai découvert, hier, lors d'un atelier culinaire chez Danette, une pâte à tarte étonnante, très facile à faire, sans blé, sans beurre et sans oeuf, qui ne se cuit pas !

Tout est dans la confection de la pâte :

Il faut mélanger, à la main, 200 g de noix de coco râpée à 80 g de sirop de sucre jusqu'à ce qu'on puisse faire des boulettes qui se tiennent. 

Prélever la moitié pour en tapisser un petit moule à fond amovible et la compacter au maximum ; faire de même avec le reste de la coco pour la bordure, l'idée étant de faire une base de tartelette. 

Cette étape est la plus importante, puisqu'il n'y a aucune cuisson et que la pâte doit bien se tenir au démoulage.

L'appareil proposé était le suivant, mélanger 150 g de chocolat blanc fondu à 70 g de beurre tiédit, puis incorporer rapidement 2 pots de crème dessert du parfum de son choix, ici j'ai pris chocolat noir, et délicatement verser l'ensemble dans le moule, sans déborder puis décorer selon ses envies.

Laisser reposer au frigo pour que la tarte se fige.

Verdict :

J'aime assez l'idée de la base en noix de coco, qui peut être réadaptée, mais ne suis pas convaincue de cette garniture qui reste trop liquide et trop riche. 

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Cette plantation mauricienne de thé noir aromatisés à la vanille est la plus importante de l'île. 

C'est Pierre Poivre (étonnant, non ?) administrateur colonial, agronome et grand amateur d'épices  qui a introduit les premiers pieds au jardin botanique de pamplemousses pas très loin de Port Louis  en 1892.

La particularité de ce thé est ses feuilles très brisées et son arôme vanillé inégalable.

Il égale certaines maisons élitistes, dont Mariage Frères, pour un prix défiant toute  concurrence.  En effet, je l'achète dans des boutiques chinoises ou indiennes à 3.50 € les 500 g en vrac alors que je l'ai vu jusqu'à 12 € pour le même packaging sur le net, même si on reste bien loin des tarifs de son pendant indonésien le Kopi Luwak !

Et si un jour, j'ai la chance d'aller à l'ïle Maurice, je ne manquerais pas de visiter le jardin des pamplemousses ainsi que la route du thé et son usine, véritable musée, entre autres.

La vanille serait un remontant et aurait des vertus aphrodisiaques, thé je te chéris donc...

C'est la mère d'une amie qui me l'a fait connaître, et je la remercie. 

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Après la machine à yaourt, la machine à pain, la machine à bière, voici la machine à fromage ! 

En toute bonne ménagère (pour une fois, ici, on féminise) on peut, désormais, faire son fromage à la maison et dire "c'est moi qui l'ait fait !"

Un peu de lait de son choix (bio ou non, vache, chèvre, etc.), une cuillère de fromage blanc, de la présure achetée en pharmacie, hop on lance la machine et ensuite on laisse affiner selon son goût, en frais ou sec, dans un endroit sec et protégé en salant et retournant régulièrement.  Pour les amateurs, on peut même faire de la brousse.

Par ces temps de crise, il est bon d'avoir, le fromage, l'argent du fromage et la fromagère, n'est-il pas ? 

Voici une recette salée-sucrée économique et, ma foi, fort goûtue.  Elle est toute simple, mais si bonne.  Je ne prétends pas l'avoir inventée, mais l'inspiration m'a prise au dernier moment, quand mes mutants m'ont rapporté des carottes du jardin, et je voulais leur rendre hommage (aux carottes, pas à mes jeunes, quoique...).

Il faut faire revenir un oignon dans du jus d'orange agrémenté d'un cube de légumes (facultatif), cela évite le gras et parfume divinement.
Dans une cocotte, plonger les carottes coupées en rondelles régulières (si vous utilisez l'huile de coude comme moi à la mandoline, le bras se raffermit en même temps, elle n'est pas belle la vie !).
Poivrer, et cerise sur le gâteau, parsemer d'une belle pincée de cumin, et cuire à feu doux, et voilà le tour est joué ; je les préfère encore légèrement croquantes, pour une sensation de noisette. 
Il est aussi possible de rajouter, en fin de cuisson, ce que je n'ai pas fait cette fois-ci, des raisins secs blonds préalablement lavés et gonflés dans de l'eau chaude pour ajouter une note exotique assimilée au tajine.

Du carotène pour une bonne mine automnale, des fibres pour la ligne, que du bonheur !

Non pas que j'ai la tête comme une citrouille ce matin, mais dès que je vois fleurir dans les marchés ces couleurs orangées, mes papilles gustatives se réveillent.   Oui, j'aime manger, sous toutes ses formes, ces courges à formes et tailles des plus étranges. 

Cette plante, cousine de la courgette et du concombre, symbole d'halloween, est aussi l'emblème du célèbre conte de fée Cendrillon, où la marraine-fée transforme d'un coup de baguette la plus belle du potager en carrosse ; ce que peu savent, c'est que la forme du carrosse en réalité est inspiré du potimarron.

Elle est péruvienne d'origine et les Amérindiens la farcissaient avec des fruits, du miel et du lait pour ensuite les cuire sur un feu de bois (voilà l'origine de la fameuse pumking pie).

La courge peut, donc, se cuisiner autant salée que sucrée. 

En général, je garde la plus grande partie pour en faire une soupe avec oignons, ail et épices (inutile d'y ajouter de la pomme de terre) et l'autre partie pour en faire une compote avec (faux) sucre, vanille et cannelle ou des gâteaux, les deux versions sont un délice. 

Le pâtisson, courge blanche élégante, peut même se manger crue en lamelle dans une salade elle a un subtil goût d'artichaut, une autre, la courge spagetti se mange cuite au four, la chair s'effiloche comme les fameuses pâtes longues.

On peut les accommoder en purée, gratin, frites, flan, marinade, saumure, compote, confiture, gâteau, bonbon, etc. ; même les pépins grillés sont comestibles, on peut les retrouver dans des pains originaux, en apéritif ou parsemés sur des salades composées.

La dernière citrouille à avoir gagné un concours cette année, pesait 760 kilos, voilà de quoi tester toutes sortes de recettes et de fabriquer une lanterne géante pour Halloween...

Vous avez compris la cucurbitacée et moi c'est une belle histoire d'amour !

A lire :

Apologie de la citrouille et autres cucurbitacées

Mon gâteau au potimarron