LA GROTTE DE LA SQUAW
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Dernier boudoir où il faut aller pour lire et être lu !
La célèbre pochoiriste a désormais sa Miss Tic en effigie postale ; comme quoi on peut être Street artist et concurrencer Marianne !
La Poste a fêté, cette année, la Journée de la Femme en s’associant à la plasticienne comme elle l'avait fait les années précédentes avec Titouan Lamazou et autres artistes contemporains ; le résultat est un carnet de 12 timbres ornés des fameuses femmes légendées d'épigrammes poético-provocateurs.
Vite une bombe que j'aille tagger l'immeuble d'en face, c'est que la Squaw a de l'ambition !
À lire absolument : Miss Tic fait parler les murs
Après les Spaces Invaders, les araignées, et autre Street Art, voici les nouveaux envahisseurs de la capitale.
Ces graffitis infiltrent avec humour et poésie quelques coins et recoins du XXème arrondissement, mais possiblement qu'ils seront plus téméraires pour visiter d'autres quartiers, voire d'autres villes.
Les gamètes sont de sortie, attention ils risquent de faire des petits !
Si quelqu'un connaît le nom de cet artiste de rue, je suis preneuse.
Dans le même esprit, à découvrir :
Le reverse graffiti ou le graffiti écolo
M. Chat, celui qui sourit dans le gris de la ville
...ou quand le street art devient signalétique.
Le BCAA Traffic Safety Foundation et le District of West Vancouvert au Canada se sont associés pour lancer une campagne de sensibilisation face aux risques liés à la route.
Ainsi, l'école élémentaire Pauline Johnson à Vancouver utilise une image peinte à même la chaussée pour sensibiliser les conducteurs à une conduite sécuritaire aux abords de l'établissement. Un panneau les prévient, il ne s'agit, tout de même, pas de les faire paniquer et qu'ils perdent leur vigilance sur la route. Le "vous ne vous attendez probablement pas à voir un enfant débouler sur la rue" est juste sensé mettre leurs sens en éveil.
L'automobiliste instinctivement ralenti en passant sur cette illusion sécuritaire de 30 mètres de long, d'une image de petite fille poursuivant son ballon. Ce code de la route artistique sera appliqué à d'autres points névralgiques de la chaussée dans la région.
J'avoue que l'idée d'attirer l'attention du conducteur me séduit, mais j'avoue abhorrer l'idée de "renverser" un être même virtuellement à cause de l'effet blasement induit, à moins que ce soit une représentation de...
...un peu de poésie dans ce monde de brutes.
Ce genre de graffiti inversé n'est pas pollueur, bien au contraire, puisque cette méthode nettoie les murs. Ces graphes se dessinent soit avec les doigts, soit avec des nettoyeurs industriels avec ou sans pochoirs sur des murs salis par la pollution environnante laissant des graffitis en négatif, comme sur nos pellicules argentiques.
Dans nos villes grises et polluée, il y a matière à s'exprimer sans dégrader.
Ce mode d'expression artistique devrait être enseigné à l'école, sans doute que les jeunes de demain continueraient à laisser libre court à leur créativité, mais sans plus rien vandaliser, pour le plus grand bonheur de tout le monde. Et les râleurs n'auront qu'à entièrement nettoyer leur murs.
Karchérisons nos cités avec poésie, ça changera !
Souvent j'ai rencontré, via le métro aérien, au détour d'un toit parisien, ce sympathique chat orange au sourire énigmatique. Il pourrait être le digne héritier de Garfield et du chat d'Alice au Pays des Merveilles.
Monsieur Chat est une création graphique urbaine d'un artiste franco-suisse (on a échappé à la vache mauve qui rit !) nommé Thomas Vuille. Sa première scène fut Orléans en 1997 puis il arriva en triomphe à Paris en 2000 pour ensuite conquérir le monde en 2003, en effet il s'est exporté à New-York, Hong Kong, Macao, Seoul, Hué, Dakar, sacrée tournée pour un petit graphe en acrylique !
En mars 2007, Thomas, inconnu du public contrairement à son chat, se fait arrêter en pleine création artistique à Orléans ; sa condamnation a cet effet positif de la reconnaissance et du soutien du public ; il est reconnu comme artiste à part entière. En revanche, notre éleveur félin préfère être assimilé aux mouvances pop art ou land art plutôt qu'aux street art ou graffiti.
Et il a, comme Miss Tic, eu son film "Chat perché" (présenté au Centre Pompidou) et a des commandes du monde entier.
Souriez en ville, on vous sourit !
Il ne faut pas confondre graffiteur destructeur et provocateur avec un artiste de rue qui a des messages à faire passer ou tout simplement qui cherche à mettre un peu de poésie dans le béton, le land art est bien de l'art accessible à tous.
Sujet approchant : Miss Tic fait parler les murs
Voici un street art régressif qui ne peut que réveiller de doux souvenirs d'enfance.
Un peu de peinture sur une grisaille urbaine et, comme par magie, l'imagination fertile et naïve d'antan ressurgit et efface les soucis quotidiens.
Qu'importe que ce soit du marketing ou non, l'effet émotion reste le même !
Cette plasticienne, parisienne née en 1956, spécialisée en pochoirs de rue croit en l'éternel féminin et le tague, haut et fort, en noir et blanc sur les murs de la capitale. Ce déferlement de graffitis d'héroïnes sexy navigue entre poésie, provocation et plus rarement messages politiques.
Ses pochoirs de rue souvent ont été effacés à ses débuts dans les années 90 et continuent de l'être, mais bien moins puisqu'elle est devenue une figure reconnue du monde artistique et désormais est exposée dans les grandes galeries de la ville.
La Girl Power artistique résiste, merci Miss Tic !
Certaines grandes marques ont fait appel à elle comme Vuitton et Longchamp, même Claude Chabrol lui a demandé de faire l'affiche de son film Une femme coupée en deux.
Durant la dernière campagne présidentielle, elle s'est amusée à faire la sienne Miss Tic Présidente.
Son fan club propose une "carte d'infidélité gratuite" pour recevoir toutes les manifestations évènementielles la concernant, c'est dire l'entichement qu'elle génère.
Passer de l'éphémère à la consécration démontre que talent, persévérance et pugnacité payent !
... ou comment manipuler la signalisation routière au sol avec poésie et humour.
Voici un Street Art différent de ce que j'ai pu vous présenter jusqu'à présent, il s'agit ici d'un détournement d'éléments existants sans pour autant leur enlever leur fonction première qui est la sécurité, un art signalétique en somme.
Peter Gibson, véritable patronyme du pseudo Roadsworth, canadien vivant à Montréal, troubadour graphique de rue ou grapheur scénographe s'est fait plusieurs fois arrêté pour dommage au mobilier urbain sous le prétexte que si tout le monde s'amusait ainsi à "polluer" la ville, le chaos régnerait. Et détail amusant, ce sont justement ces arrestations qui l'ont fait connaître, car ses oeuvres subtiles éparpillées dans la ville, qui simplement font appel à la curiosité, véritable clin d’oeil subtil, ne sont pas signées.
Personnellement j'estime que ces oeuvres ne dégradent en rien le patrimoine de la ville, bien au contraire. C'est un art éphémère (la peinture s'efface), mais non spontané, il est réfléchit et s'intègre parfaitement, je trouve même qu'il attire l'oeil du conducteur, ce qui casse la monotonie de la conduite. Cela pousse au respect, la ville devrait même collaborer avec lui, pour égayer les routes, elle en tirerait une curiosité touristique supplémentaire avec une véritable identité urbaine intéressante, et il semblerait que ce soit désormais chose faite.
Ce genre d'art s'intègre bien mieux que des pubs défigurant les immeubles, les affiches illicites ou des graffitis aléatoires provocateurs (qui sont souvent que des écrits égocentristes et non altruistes).
Un film a même été tourné sur son combat graphique.
Dans le même esprit, à lire : L'art de rue en trompe-l'oeil, Bansky, graphiteur engagé
Robin Gunningham, artiste de rue anglais, pose un regard tantôt ironique tantôt cru sur notre époque, associant pochoirs et graffitis pour faire passer des messages généralement antimilitaristes, anticapitalistes ou antisystèmes, mais toujours avec humour et poésie.
Il affectionne les rats, les singes, les policiers, les militaires, les enfants et les repositionne, avec une musicalité visuelle moderne, dans des scènes quotidiennes imaginaires jubilatoires.
Le StreetArt dérange surtout certaines communes, mais il a tout autant sa place dans les musées que les "classiques", et c'est désormais chose faite.
Dans la rue, levez le nez et observez autour de vous, vous verrez des petits bijoux sur les murs !