Se balader harnaché(e) de rouge et jaune sur le rebord de la CN Tower, à plus de 350 mètres de hauteur, voilà la dernière attraction touristique proposée par la troisième tour la plus haute du monde à Toronto depuis le 1^er août.

À mi-chemin entre la via ferrata et le Strastosphère Las Vegas, l'attraction coûte tout de même la modique somme de 175 dollars canadiens (à peu près 120 euros).  Cette promenade vertigineuse, avec vue imprenable sur la ville, dure environ 20 minutes et s'effectue sur une petite plate-forme, simplement retenu(e) par des câbles et pour les plus courageux qui ont un penchant pour l'urbain, ils peuvent se balancer la tête dans le vide.

Adrénaline assurée, mais je crois que je vais me contenter de mon 8^ème étage avec vue imprenable sur un magnifique jardin parisien.

Et vous, seriez-vous partant pour a walk on the wild side ?

Dans le même esprit, à découvrir :

Stratosphere Las Vegas, des manèges à 350 mètres du sol ! 

La via ferrata

Armani Dubai, hôtel de luxe dans la tour la plus haute du monde

A mi-chemin entre la randonnée de haute-montagne, l'accrobranche et l'escalade, ce sport complet s'effectue sur un parcours sécurisable, en respectant les consignes de sécurité, mais sans surveillance aucune.

Cet itinéraire sportif, créé par l'armée italienne au début du XX^ème siècle pour permettre à certaines troupes alpines de traverser, en toute discrétion, des passages escarpés avec mains courantes et échelons pour transporter du matériel. 

La via ferrata existe sous différentes formes depuis soixante ans dans les Alpes, mais s'est démocratisé depuis les années 90 en France et dans le monde.

Ces parcours acrobatiques sont accessibles, via randonnée, à tous niveaux (F : facile,  PD : peu difficile, AD : assez difficile,  D : difficile,  TD : très difficile,  ED : extrêmement difficile), à la condition de ne  pas avoir peur du vide et d'être convenablement équipé (minimum : un baudrier d'escalade, une longe de via ferrata, un casque, des chaussures appropriées, des gants et un petit sac à dos avec des barres d'énergie et à boire).  Échelles, échelons, fiches,  mains courantes métalliques, ponts de singe, voire des tyroliennes sont les équipements que l'on croise.

Le mieux pour débuter est de passer par des professionnels (stages ou formations) ou en ponctuel par une association, ce ne serait-ce pour apprendre à appréhender les parcours et se faire prêter le matériel (sinon c'est un minimum de 100 euros d'investissement avec le risque de ne pas recommencer si trop de frayeurs) et surtout pour se faire accompagner en toute sécurité les premières fois.  Une fois engagé, interdiction de repartir en arrière, il y a certains parcours où un ou deux échappatoires sont prévus, mais se renseigner avant, il y a toujours un panneau explicatif à l'entrée du parcours.

J'aimerais bien en tester une, toute facile, même si je suis acrophobe (j'en ai bavé cet été sur le sentier Martel), juste pour me surpasser et me prendre quelques bouffées d'adrénaline, pas vous ?

Ce premier centre d’Europe de saut en élastique, Vertige Aventures, à côté de Grenoble,  propose une plongée extrême et inoubliable de 103 mètres pour rebondir à quelques centimètres d’un tapis de réception. 

Il ne faut pas avoir peur du vide et des rebonds qui étirent les articulations, mais je suppose que pour les amateurs cette montée d’adrénaline (un comble pour un saut vers le bas) est inégalable et extraordinaire. 

Quand on m’a fait découvrir ce pont il y a quelques jours, l’installation du saut était en cours, mais je n’ai pas eu la chance de voir quelqu’un sauter.

En revanche, j’ai pu voir et toucher un morceau de corde qui est composée de nombreux fils de latex naturel multifibres (environ 960) calibre 20/22 contrôlé électroniquement et qui est mesuré en fonction du poids et de la hauteur.  Cet élastique ne peut être utilisé plus de 150 fois, les fils se cassant à l'intérieur, rassurant non ?

Regarder du haut du pont vers le bas est déjà étourdissant, alors arachnophobe que je suis, hors de question que j'aille me jeter dans le vide accrochée à un fil, mais je comprends cette envie de surpassement et d'électrochoc positif !

Qui de vous est cap ?

Taïg Khris, 34 ans, français d'origine grecque né à Alger, triple champion du monde de rollers sur rampe est rentré avant-hier, le 29 mai 2010) dans le Guiness des records en sautant du premier étage de la Tour Eiffel, à 40 m du sol, en pulvérisant le précédent record de 8,53 m détenu par l'américain Dany Way.

Il a fait le Mega Jump de l'histoire, une chute libre (dans le vide) de 12,5 m (la rampe étant à 10 m sous la nacelle) avant d'arriver sur la plus grande rampe jamais construite (et encore la Mairie de Paris a refusé que celle-ci soit prolongée sur le Champs-de-Mars).  Il est passé d'une vitesse de 0 à 100 km/h en trois secondes !

Pour un homme, bien qu'il soit amateur de glisse urbaine et de sports extrêmes, a "un peu le vertige" et s'est fait violence en s'entraînant avec l'équipe de France de plongeon pour s'habituer à une chute libre en position horizontale, en saut à l'élastique et en s'entraînant sur un circuit automobile durant deux ans et il a même participé au dernier Koh-Lanta !

Sa première tentative a échoué et il a persévéré pour réussir brillamment, l'évènement coûtant tout de même la modique somme de 850 000 € (une peccadille à côté des dépenses du football).

Ce champion, qui va jusqu'au bout de ses rêves,  prévoit de faire un record du monde par an, les sponsors le soutenant !

Quand adrénaline rime avec plaisir...

Si vous avez l'occasion de passer à Orlando en Floride, après avoir visité Disney World et Sea World, n'hésitez pas à aller vous raffraîchir en émotions au Water Park !

A mon avis, la descente doit être tellement longue qu'il est indispensable de se crémer avec un indice de protection maximum sous peine de brûler la face exposée au soleil !

Remarquez il y a une autre attraction en Floride, les fameuses plages.  J'en ai fait les frais il y a de nombreuses années ; on nous a fait sortir en urgence avec sirènes de policier et panique générale, je suis arrivée après tout le monde (c'est qu'elle aime nager la squaw et pas qu'en nage indienne) le maillot de bain plus vraiment à sa place initale pour alerte aux... requins, quelle frayeur !