Qui n'a jamais vu ce genre de briquet, inspiré de ceux de nos ancêtres les gaulois, sans vraiment oser l'utiliser ?

L'amadou est un champignon parasite (amadouvier) du bois très inflammable, et l'avantage de la "mèche à amadou" est que ce briquet ne nécessite ni gaz ni essence. 

Mais à partir de 1840, l'amadou, dans ce genre de briquet, est parfois remplacé par des mèches de coton trempées dans une solution chimique, aussi les célèbres briquet à amadou ne contiennent plus d'amadou.  Quelque soit le produit qui imprègne cette mèche, ce briquet ne produit jamais de flamme, mais que des étincelles, pour allumer une cigarette ou un feu.

Il y a quelques années, mon fils, déjà amateur de beaux objets comme sa mère, s'est acheté, lors d'une fête tibétaine, un magnifique objet, genre petite bourse décorée, à porter à la ceinture, avec une épaisse lame de métal : un ancien et traditionnel briquet tibétain avec une pochette dans laquelle se positionnent un morceau d'amadou et un morceau de silex.  Il faudrait qu'un jour on arrive, avec succès, à allumer un feu avec.

Contrairement à ce que l'on a pu apprendre à l'école primaire, on ne peut pas allumer de feu en frottant deux silex, car on obtiendrait uniquement des étincelles froides ; pour obtenir des étincelles chaudes, il faut du fer (pyrite de fer ou marcasite) et du silex et un combustible inflammable comme l'amadou, voilà le fonctionnement basique de ces briquets traditionnels.

Pour la jolie histoire, amadou en occitan signifie amoureux, alors l'amadou tout feu tout flamme ?

Dans le même esprit à lire (s'attarder sur le commentaire de Lao) : le briquet écolo à loupe 

En Grande-Bretagne, le gouvernement voudrait obliger les chômeurs de longue durée à faire des travaux d'intérêt général* durant 4 semaines à raison de 30 heures hebdomadaires.  Balayer la rue ou ramasser les ordures ménagère, personnellement, je ne trouve pas ça tirer vers le haut, même si je respecte ceux qui font ce métier.  L’objectif serait d'alléger la facture des allocations chômage et soit disant d'aider ces chômeurs à retrouver ensuite du travail.

Et notre secrétaire d'état du logement Benoist Apparu (à mon avis, il risque de vite disparaître) a été séduit par cette idée, et aimerait la transposer chez nous, même s'il reste sceptique quant à sa mise en place.  «Que, moralement, celui qui reçoit une allocation de la collectivité redonne quelque chose à la collectivité et reste dans la mécanique du travail me paraît plutôt une bonne chose», a-t-il précisé, mais oublie-t-il que les indemnités de chômage sont un acquis chèrement payé ? 

En gratuité, bénévolat, il y a déjà les apprentis et les stagiaires, si en plus maintenant il y a les chômeurs, quel sera l'intérêt des entreprise d'engager du personnel ?  Le stagiaire choisit sa mission et ne peut l'effectuer que s'il sort d'une formation, le projet d'Apparu serait qu'on impose un travail gratuit qui n'a rien à avoir avec son parcours professionnel.  A quand l'obligation de s'engager volontairement dans l'armée ?

Il est vrai que certaines personnes, toujours les mêmes profitent du système, mais il ne faut pas mettre toutes les personnes dans le même panier.

Mais où va la France ?!

J'en profite pour rappeler à mon aimable lectorat que je suis à la recherche d'un emploi dans la communication écrite et/ou visuelle et que crustacé, à défaut de coquillage, je ne suis pas.

*Le travail d'intérêt général en France est une sanction pénale de substitution à l'emprisonnement souvent appelée sous le sigle TIG.

Dans le même esprit, à lire :

De l'hypocrisie de l'ANPE

Juniors et seniors pour le retour à l'emploi, même combat ?

... sera  désormais possible,  ce sont les geeks et accros du Iphone et autres Androïdes qui vont être ravis de cette nouvelle !   

 Un  décret, qui vient d'être publié au Journal officiel, autorise à partir d'avril 2012 la visioconférence médicale, via le net.  «On donne la possibilité au patient de bénéficier d'une consultation en ligne*», explique Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé.  Cette téléconsultation  s'accompagnera obligatoirement d'un examen du patient avant ou après, quel intérêt de payer deux consultations ?

L'idée est d'avoir un premier diagnostic à distance pour désengorger les urgences et pallier à la désertification médicale de certaines régions, mais est-ce réellement les patients isolés qui vont utiliser ce genre de services ?

Pour être un e-patient faudra-t-il des instruments médicaux de mesure (tensiomètre, marteau à réflexe, etc.) pour bénéficier d'une expertise médicale via le web ?  Tous les médecins vont-ils prévoir des plages de webconsultations et s'équiper des logiciels sécurisés adéquats ?  La télésurveillance pourrait intéresser les personnes âgées, mais sauront-elles utiliser ce genre d'outil informatique ?  Comment se passera la prescription des médicaments, faudra-t-il une imprimante ou spécifier sa pharmacie habituelle ? 

Hypochondriaque je ne suis pas (eux vont s'en donner à coeur joie), mais lorsque je me retrouve devant une impasse médicale la nuit ou un jour férié, je demande à parler au médecin régulateur du SAMU, sans nécessairement faire déplacer un practicien, pour vérifier un diagnostic, sa médication (en rapport avec ma pharmacie) et surtout le degré d'urgence d'une consultation.

Et vous, êtes-vous pour ou contre ?

*par téléphone ou par internet avec ou sans cam

Non pas que je traite les marseillais de nuls, bien mal m'en prendrait, mais je parle ici notre marégraphe national qui détermine le nivellement français, voire européen.  Lorsque que l'on se réfère au niveau de la mer, comme base de l'altitude pour mesurer notre relief, on s'appuie sur le repère du pays du pastis, peuchère !

Ce désormais monument historique a été construit en 1883 en bord d'une méditérannée où les marées sont de très faible amplitude. En 110 ans la mer a monté de 11 cm, réchauffement climatique et fonte des glaciers oblige, mais il faut savoir que la façade atlantique est  plus haute de 20 cm car l'eau est plus salée, plus dense et plus froide (si j'ai bien compris).

Se croire le vrai niveau mondial de la mer, se faire boucher le port par la Sartine, manquerait plus qu'en 2013 la Canebière devienne capitale européenne de la culture ; ils sont fous ces marseillais ! 

Vive les portes ouvertes de l'IGN. 

À lire dans le même esprit : Tous les chemins partent de Paris

Pourquoi ne peuvent-il pas s'empêcher de nous poser leurs questions lorsqu'ils monopolisent notre bouche ? 

Nous soigner oui, mais nous ridiculiser non ! 

A défaut de lui envoyer, comme dans cette publicité américaine d'assurance dentaire, une boule de bowling dans les dents, pour nous venger on pourrait adopter le code suivant : mordre une fois pour dire oui et deux fois pour dire non.

Bien sûr je plaisante, bien qu'ayant été longtemps atteinte du syndrome de l'angoisse de la roulette (j'imaginais à chaque fois la fameuse scène dans Marathon Man), je me suis réconciliée avec un dentiste tellement doux que mes enfants vont seuls le voir depuis quelques années.

C'est assez curieux, cette façon qu'on a de se livrer au dentiste, abandoné et réticent.  Philippe Delerme