Comme chacun le sait, le lait de vache n'est pas bon pour l'homme ou le nourisson, puisqu'à part le polémique côté nutritif, il n'apporte ni lysozyme (enzyme présent dans le lait maternelle la première semaine de lactation) ni lactoferrine (protéine, propre à chaque espèce, qui permet d'assimiler le fer pour fabriquer des globules rouges, les dents et les cellules antibactériennes, entre autres).
Un laboratoire argentin a annoncé la naissance de la première vache clonée au monde comportant ces deux gènes humains, il est le seul à avoir réussi cet exploit devant la Chine qui n'a réussi à implanter qu'une seule protéine humaine présente dans le lait maternel.
Rosita ISA est née par césarienne, puisque, elle est arrivée à terme au double du poids habituel, 45 kilos ; pauvre mère. Dans six mois, on saura si effectivement elle est capable de produire un lait pour les bébés humains qui les protégera contre des maladies avec une l'absorption de fer maximale pour pallier aux lactariums.
La vache génétiquement modifiée a déjà servi à produire des hormones de croissance humaines et de l'insuline, l'Argentine est à la pointe, pardon à l'aiguille, de la technologie de la manipulation de l'ADN.
Ces manipulations peuvent faire avancer la science et la médecine, mais il faut aussi avouer qu'elles font aussi peur. À quand la femme qui produit du lait de vache et/ou à quand la vache mauve qui fournit au pis du chocolat au lait ?
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