Nouveau type d'homme, ce mâle urbain n'est ni un exhibitionniste, ni un fornicateur dont le métro est le lieu de prédilection, mais simplement un homme très influencé par la société de consommation, soucieux de son apparence et amateur de produits cosmétiques, en un mot un homme qui accepte sa part de féminité sans remettre sa virilité en cause.
Ce terme métrosexuel a été imaginé par un journaliste anglais Mark Simpson dans le journal The Independent en 1994 et est né d'une contraction entre métropolitain (habitant d'une métropole) et sexuel dans le sens de séduction et d'attirance. Il désigne un homme urbain, très soucieux de son corps, de son alimentation et de son apparence, de plus esthète avéré, il est amoureux des belles choses et peut être un tantinet macho (cf les clips de rap), égocentrique et vaniteux.
Un hétérosexuel, un homosexuel, un bisexuel, voire un asexué peuvent donc être un métrosexuel, aucune ségrégation sexuelle ici.
Un homme qui se pouponne n'est donc pas fatalement un "houpette rose" (surnom donné à Rudolphe Valentino, sex symbol du cinéma américain dans les années 20 à qui le public a tourné le dos en apprenant son homosexualité) ; et de nos jours, l'homme se parfume, s'épile le corps, se crème, s'habille avec soin, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais il est fort à parier que si le maquillage masculin revenait à la mode (je ne parle pas du fond de teint et auto-bronzant) ma libido retomberait en berne.
Alors, messieurs-dames, ticket ou pas ticket ?